ANATOMIE DE LA CARPE - AAPPMA DU BREUCHIN ET DE LA HAUTE LANTERNE

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ANATOMIE DE LA CARPE

PECHE A LA CARPE
L’anatomie de la carpe, de A à Z !

La carpe étant un poisson, elle possède une anatomie particulièrement adaptée au milieu aquatique. Nous avons étudiez son anatomie pour vous !

La tête, une fonction essentielle
Comme la plupart des poissons, la carpe possède des branchies qui lui permettent d’extraire l’oxygène de l’eau. Ces branchies remplacent les poumons que l’on trouve habituellement sur la plupart des êtres vivants.





Sur la partie supérieure de sa tête, la carpe possède deux yeux qui lui permettent d’avoir un angle de vision large de 98°. Ce champ de vision lui permet de détecter les mouvements qui se produisent devant elle dans l’eau  et au-dessus d’elle hors de l’eau.

La carpe peut se fier à son goût développé et à son toucher grâce à ses barbillons courts et longs situés autour de sa bouche.

Elle possède aussi des narines qui lui permettent d’avoir un odorat sensible. Ses narines sont placées entre sa bouche et ses yeux.

Les barbillons et son odorat permettent à la carpe de trouver sa nourriture dans les eaux profondes des étangs et des lacs.

Son corps, partie essentielle pour les déplacements
Sur la surface de son corps, la carpe possède des écailles appelées « cycloïdes » qui ont la particularité d’être lisses, fines et souples. On trouve généralement ce type d’écailles sur les poissons blancs.

Le squelette massif de la carpe lui permet de supporter ses muscles et son cerveau. Son squelette se compose des os de la tête, d’un axe vertébral et des arrêtes. Les muscles de la carpe lui servent à la propulsion et lui permettent aussi de respirer.

Aux deux extrémités de son corps, on trouve d’un côté les nageoires qui lui  servent à se déplacer et à s’orienter dans le milieu aquatique et de l’autre sa tête où se situe son cerveau. Ce dernier présente les principales fonctions psychomotrices.

La carpe dispose d’une nageoire dorsale et d’une nageoire caudale puissantes qui lui permettent de se mouvoir facilement et d’échapper à ses prédateurs naturels.

Son corps visqueux est recouvert intégralement ou partiellement d’écailles (selon les variétés de carpes) à l’exception de la carpe cuir qui n’en possède pas.

Globalement, la carpe dispose de tous les attributs qui lui permettent de vivre dans le milieu aquatique et d’échapper à ses prédateurs naturels.

Régime alimentaire et digestion chez la carpe
Le régime alimentaire et l’appareil digestif de la carpe sont étroitement liés. En effet, une connaissance de l’appareil digestif nous donne des indications sur les types d’aliments que peut ingérer la carpe.

Par exemple, pour les carnassiers qui ne disposent pas d’estomac, les proies passent directement vers l’intestin où elles sont digérées.

Son régime alimentaire
La carpe est un poisson omnivore. Elle se nourrit principalement d’algues, de jeunes pousses, d’invertébrés (vers, petits crustacés et larves d’insectes) et de débris végétaux et plus rarement d’alevins.

Pour trouver sa nourriture, la carpe fouille les fonds à l’aide de sa bouche protractile, c’est-à-dire une bouche qui peut s’allonger vers l’avant. Elle avale ses proies en les aspirant.

Le processus de digestion
L’appareil digestif de la carpe est une succession d’étapes par lesquels les aliments transitent.

Le début de ce processus commence dès l’entrée de la bouche et se poursuit par la cavité buccale et l’œsophage pour ensuite mener vers l’estomac qui sécrète le suc digestif nécessaire à la transformation des aliments.

Ensuite, les aliments transformés poursuivent leur route vers l’intestin où ils sont lentement digérés. La fin du processus de digestion prend fin avec l’anus.

Le processus de digestion est un processus lent et long qui permet à la carpe de collecter l’énergie nécessaire à son bon fonctionnement et à sa bonne santé.

Reproduction de la carpe
La période de reproduction de la carpe se situe entre les mois de mai à juillet quand l’eau se réchauffe et atteint 19°C. Cette période correspond à peu près au début de l’été.

Dès que les conditions sont réunies, les femelles  gagnent les eaux peu profondes ainsi que les prairies inondées pour y déposer leurs œufs (180 000 par kilo de leur poids en moyenne) qui adhèrent à la végétation aquatiques.

Ces lieux de fraies permettent aux carpes de protéger les œufs d’éventuels prédateurs mais aussi de les exposer à la lumière nécessaire pour leur éclosion.

Une fois que les femelles ont déposé leurs œufs,  les mâles viennent les féconder en émettant leur laitance.

Après une période d’incubation de 4 à 8 jours, les alevins voient le jour et grossissent rapidement à condition que le milieu soit riche en nourriture et la température adaptée.

En fonction des étangs et des lacs, les conditions peuvent être différentes et donc faire varier les délais d’incubation et de développement des alevins.

Les principales variétés de carpes peuvent se croiser pour donner naissance à des carpes hybrides.

Par exemple, la carpe peut se croiser avec un poisson rouge (oui, vous avez bien lu!) ou même avec un carassin, poisson de la même famille que les carpes (famille des cyprinidés) mais qui a un gabarit plus petit et qui ne dispose pas de barbillons autour de la bouche.
Pour ce qui est de sa longévité, la carpe peut vivre plusieurs dizaines d’années si les conditions de son milieu de vie le permettent. Généralement, elle vit une vingtaine d’années au maximum.

La carpe est un poisson fascinant d’un point de vue anatomique mais aussi d’un point de vue d’adaptation avec son régime alimentaire particulier. Voici en synthèse, les principales informations à connaître sur la carpe.

CE QU’IL FAUT RETENIR

1. Un corps puissant et robuste adapté au milieu aquatique.
2. Un poisson d’eau douce omnivore.
3. Une période de reproduction entre les mois de mai et juillet.


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